lundi 25 septembre 2017

La Roscovité


Dans un article du télégramme du 25 septembre, pour relater le dîner de la classe 1947, on peut lire les mots suivants: "Les Roscovites, nés en 1947, ou les habitants de Roscoff, nés la même année, étaient invités, samedi, à une soirée de retrouvailles. Dix-huit personnes de la classe 1947 et plusieurs conjoints se sont ainsi réunis dans les jardins de l'hôtel d'Angleterre avant de poursuivre par une longue soirée riche en joie et en souvenirs."

Le gentilé est le nom que l'on donne aux habitants d'un lieu géographique. C'est la définition qu'on trouve dans tous les bons dictionnaires. C'est ici le mot "Roscovite". Dans l'article ci-dessus, "Roscovite" et habitants de Roscoff représentent donc la même chose. A moins que? A moins qu'ici, à Roscoff, une définition différente s'applique. Ceci pose bien entendu le problème de comment s'acquiert la "Roscovité". Est-ce qu'il y a des "Roscovites" de souche, des Roscovites de papier, est que la "Roscovité" s'obtient par le droit du sol, le droit du sang. Est-ce qu'il faut y avoir vécu pendant un certain nombre d'années. Comment appelle-t-on les non "Roscovites"? Toutes ces questions montrent qu'une définition du terme "Roscovite" est nécéssaire.

Pour ma part, résidant depuis 7 ans dans la commune, mais natif du Morbihan, je me demande si je suis bien un "Roscovite".

Stéphane Audic - Roscoff à Gauche Toute!

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    Ce billet me fait repenser à la réponse (très mal à-propos) du Maire de Roscoff à une question posée lors d'une réunion publique par un participant : "vous n'êtes peut-être pas depuis assez longtemps roscovite pour connaître nos us et coutumes".
    Voilà c'était dit, cela a soulevé des protestations mais le Maire n'est pas revenu sur ses propos.
    Alors que, tout de même, décider de venir vivre à Roscoff est un acte de choix de vie (une bravoure ?) tandis que les Roscovites "de souche" eux, n'ont rien choisi du tout.

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  2. Je travaille et demeure depuis 22 ans à Roscoff. Je ne sais pas si je peux encore être appelé roscovite ou seulement demeurant à Roscoff.
    Récemment, lors d'une conférence sur l'histoire de Roscoff, un auditeur m'a fait la remarque suivante : "Mais, si je comprends bien, la plupart des personnes ayant eu une importance dans l'histoire locale étaient des personnes venant d'ailleurs".
    Ce qui fait le charme et la richesse de Roscoff, c'est précisément ces échanges entre ceux dont la famille vit sur place depuis des siècles, les marins, les pêcheurs et tous les autres venus d'ailleurs, ceux de la Station biologique, les armateurs et navigateurs d'hier et d'aujourd'hui, les artistes, peintres, écrivains, etc ...

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  3. Ce n'est pas possible, les Roscovites seraient-ils aussi bornés que les îliens d'en face, comme ancien combattant, de déclarer sur la dépouille mortuaire de mon père dans le cimetière de l'île en 2002, en disant ".... vous J.B.B......., qui avez tant aimé contempler nos côtes d'en face !", alors qu'il vivait sur l'île depuis 1971.
    C'est sûr, toute la branche paternelle est de souche roscovite !

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  4. Etre ou ne pas être ...Roscovite ! Là est LA question, n'est-ce pas ? Une appartenance qui rassure, au regard de l'état du Monde ?

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